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Tribune

Opinion | La semaine de 4 jours, pour économiser l'énergie

Pour Bruno Mettling, le développement rapide de la semaine de 4 jours est inéluctable. Car l'enjeu de performance économique pour les entreprises - baisse de la facture énergétique, meilleure productivité individuelle - va de pair avec une amélioration de la qualité de vie au travail et le souci de la planète. Quelles sont les différentes options pour que les locaux ne soient utilisés que 4 jours sur 7 ?

Aujourd'hui, 5% des entreprises françaises, selon un sondage ADP de mai 2022, ont adopté le modèle de la semaine de 4 jours.
Aujourd'hui, 5% des entreprises françaises, selon un sondage ADP de mai 2022, ont adopté le modèle de la semaine de 4 jours. (Shutterstock)

Par Bruno Mettling (président fondateur de Topics)

Publié le 16 sept. 2022 à 08:00Mis à jour le 16 sept. 2022 à 08:02

La crise de l'énergie pourrait bien être un accélérateur de la semaine de 4 jours, comme le Covid l'a été pour le télétravail.

Inspirées par les expérimentations islandaises et japonaises et leurs impacts positifs sur l'efficacité productive, 5% des entreprises françaises, selon un sondage ADP de mai 2022, ont aujourd'hui adopté le modèle de la semaine de 4 jours, et nombreuses sont celles qui s'y intéressent. A l'heure où le recrutement et la fidélisation constituent un défi majeur, les bénéfices avancés sont une meilleure qualité de vie au travail, facteur majeur d'attractivité … Les détracteurs, eux, pointent les risques en terme de charge de travail et de santé mentale, évoquent le délitement du lien social et du lien au travail ou pointent l'inéquité sectorielle. En clair, les conditions sont réunies pour reproduire le débat stérile post-Covid entre conservateurs hostiles par principe au télétravail et thuriféraires du full remote, refusant les uns et les autres d'en voir les limites.

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