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Et pendant ce temps, les Français continuent d’épargner

La sortie de crise Covid, le retour d’inflation et le conflit russo-ukrainien n’ont pas changé le comportement d’épargne des Français. Mais dans les Hauts-de-France, au pouvoir d’achat moins élevé, l’épargne sert surtout à faire face à l’imprévu.

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En 2021, pendant la période Covid, les Français ont accumulé un surplus de 187 milliards d’euros d’épargne. Du jamais vu. Avec la fin de l’épidémie, mais le retour de l’inflation et les incertitudes géopolitiques, les Français allaient-ils changer leurs habitudes de fourmis ? Pas vraiment, selon le baromètre que vient de publier la société de conseil Altaprofits en partenariat avec l’IFOP.

« Après deux années exceptionnelles, le taux d’épargne des français par rapport au revenu brut reste très élevé. Et la succession d’événements économiques de forte amplitude, susceptibles d’avoir une incidence directe sur le quotidien des Français, n’a pour l’instant pas d’impact sur leur épargne », constate Stellane Cohen, présidente d’Altaprofits.

84 % des Français possèdent au moins un produit d’épargne, 56 % en ont même plusieurs. En Hauts-de-France, 75 % des épargnants placent de l’argent au moins une fois tous les 6 mois et 46 % chaque mois. Dans la moyenne nationale.

Épargne sans risque en région

Là où notre région se distingue, c’est que 56 % des épargnants des Hauts-de-France déclarent que le principal motif est de constituer une épargne de précaution, pour faire face aux imprévus. Contre 46 % en moyenne nationale. Dans une région où le niveau de vie est globalement plus faible, l’épargne de précaution, plutôt que d’investissement, est majoritaire.

D’ailleurs, notre région détient également le record du taux d’épargne vers les produits sans risque même avec un faible taux de rendement (type Livret A), à 77 %.

Et si la valeur refuge des épargnants français reste l’immobilier (à 45 %), c’est en Hauts-de-France que cette épargne immobilière est la plus faible (à 37 %). Là encore une question de niveau de vie.

Autant dire que l’annonce du président de la Banque de France quant à une augmentation du taux du Livret A en août, a un écho tout particulier dans notre région.

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