(télé) travailLes Parisiens, champions de la vie de bureau

Travail : Les Parisiens, champions de la vie de bureau

(télé) travailDans une enquête auprès de 3.700 salariés vivant à Paris, Berlin, Londres et Madrid, ce sont les Français qui se montrent les moins télétravailleurs et les plus fidèles à leur bureau
Ah La défense! Ses tours, ses bureaux et sa vie sociale!
Ah La défense! Ses tours, ses bureaux et sa vie sociale! - G. Novello / 20 Minutes
Guillaume Novello

Guillaume Novello

Il est peut-être là le dernier vestige de l’art de vivre français (avec le saucisson brioché). Malmenée par le Covid-19 et le confinement, la vie de bureau garde son importance aux yeux des Parisiens, surtout quand on les compare aux Européens d’autres capitales. C’est ce qui ressort du 9e baromètre Paris Workplace, réalisé en partenariat avec l’Ifop auprès de 3.700 salariés de Paris, Berlin, Londres et Madrid sur leur rapport au lieu de travail.

Ainsi, les Parisiens sont ceux, avec les Berlinois, qui souhaitent le moins télétravailler, en moyenne 2,1 jours par semaine quand ça monte à 2,4 jours à Londres et à 2,7 jours pour nos amis ibériques. Et sans surprise, les Franciliens sont 62 % à vouloir travailler au bureau quand, dans les autres capitales, on ne dépasse pas les 60 %.

Le Parisien aime traîner à table

Comme dans les autres villes, à Paris, c’est la vie sociale qui fait se lever le matin pour aller au bureau (46 % des sondés), suivie de l’envie de faire partie pleinement d’une équipe (38 %) et de travailler en commun (37 %). En revanche, et là où notre capitale se distingue, c’est dans l’interprétation qui est faite de cette vie sociale. En France cela passe par le déjeuner où 67 % des salariés indiquent s’attabler avec leurs collègues, soit en moyenne 15 points de plus que dans les autres capitales ! En conséquence, la pause dèj s’allonge à Paris pour atteindre 67 minutes contre 57 minutes à Madrid, 52 minutes à Londres et 47 minutes à Berlin.



En parlant de vie sociale plus poussée, étrangement, ce n’est pas Paris, capitale de l’amour, où les salariés confessent le plus avoir eu une relation avec l’un(e) de ses collègues (29 %). C’est en effet à Berlin où on est les plus chauds (33 %) suivi par Londres (32 %). En revanche à Madrid, on est davantage sur l’hôtel du cul tourné (26 %). Julio doit s’en retourner dans son rocking-chair.

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