Être freelance, c’est bien souvent être seul et sans supervision. Vous trouverez dans cet article des réponses à certaines de vos questions. Pour vous, nous interviewons Jérémie Politi, un consultant SEO spécialiste Google et fondateur de l’agence de référencement à succès Smart Web Group.

Pourriez-vous revenir sur votre parcours en quelques mots s’il vous plaît ?

J’ai commencé le SEO peu après avoir passé un bac Littéraire. Passionné de lecture et d’écriture, mais également par la technologie et la culture geek, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers le référencement naturel. Mon activité en tant que freelance dans le SEO m’a permis de financer mes études, j’ai ensuite travaillé à Sophia-Antipolis dans une agence web pendant 5 ans comme expert SEO.

Puis, en 2014, j’ai monté ma propre agence SEO Google spécialisée dans les stratégies de référencement naturel, Smart Web Group.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait se lancer dans le SEO ?

Être un bon freelance SEO, cela s’apprend et c’est un long parcours dont il ne faut pas avoir peur. Chaque spécialiste SEO a ses propres techniques, méthodes et outils ! Le meilleur conseil que l’on peut donner à quelqu’un qui aimerait se lancer dans ce milieu, c’est justement de se lancer tout simplement. Pour devenir expert SEO, il faut avoir une large expérience dans le milieu afin de bien comprendre comment fonctionne Google. Commencez par créer vos propres sites web, et amusez-vous à tester des choses, regardez ce qui fonctionne.

Selon vous, qu’est-ce qui fait un bon expert SEO ?

Entre un freelance SEO qui débute et un expert SEO, la seule réelle différence, c’est l’expérience. Or, l’expérience ne s’invente pas et vous n’avez pas d’autre choix que de travailler et d’accepter qu’il vous faille du temps pour l’obtenir. D’autant plus qu’il ne faut surtout pas s’improviser expert SEO du jour au lendemain, au risque de coûter cher à son client et à sa carrière. Effectivement, des mauvais comportements, même liés à l’ignorance, mèneront toujours à des pénalités de la part de Google, il faut donc être prudent.

Quels sont les outils que vous utilisez le plus ?

Personnellement, je n’utilise presque que des logiciels payants. Il est possible de démarrer avec des logiciels gratuits, mais vous vous sentirez rapidement limité, c’est certain. Pour suivre le positionnement d’un site, je me sers surtout de Ranks. Ensuite, je me sers de Majestic SEO pour analyser les backlinks de mes clients et de leurs concurrents. J’analyse le trafic des sites Web avec SEMrush. Enfin, j’étudie le crawl avec Screaming frog. Il existe évidemment d’autres outils et il ne faut pas avoir peur de les tester pour trouver celui qui vous convient le mieux.

Google travaille sur des IA capables d’écrire des articles. Est-ce que les rédacteurs SEO doivent en avoir peur ?

Personnellement, je ne pense pas que les rédacteurs et le monde du SEO en général devraient avoir peur des intelligences artificielles. Car une IA ne pourra probablement jamais produire un texte d’aussi bonne qualité qu’un être humain avec notamment toutes les nuances et les subtilités que cela implique. Ensuite, je ne crois pas que Google ait intérêt à déshumaniser le monde du SEO. Au contraire, le moteur de recherche a passé des années à améliorer son algorithme pour être sûr que le contenu soit de qualité et apporte une vraie valeur ajoutée à l’internaute. Enfin, même si l’IA se développe de plus en plus via notamment les box intelligentes, les experts du référencement s’adapteront, ils l’ont toujours fait.